Les compte-rendus des conférences seront désormais en page "adhérents".
Mardi 6 septembre 2022
Conférence sur la "fabrication des bonbons à partir des plantes" et sur "l'histoire des potagers de la Préhistoire à nos jours" par Florence Goulley.
Vous avez été peu nombreux à vous déplacer pour écouter Florence Goulley venue des Côtes d'Armor pour partager sa passion du jardin, Herbarius, son jardin, et les plantes qu'elle y cultive et utilise. Nous avons passé un bon moment. Trop court car interrompus par le gardien chargé de la fermeture de la salle !
Mardi 3 mai 2022
Conférence sur la permaculture par Gérard Dufils
Mardi 12 avril 2022
Quel avenir pour les jardins de la côte des Havres ?
Conférence de Michel Jeanne
Samedi 5 mars, la rentrée a bien eu lieu avec la conférence de Nicolas GIRARD sur le thème "Jardin nature : les plantes indigènes de nos jardins".
41 personnes étaient présentes pour écouter Nicolas GIRARD partager son expérience et ses connaissances botanique en matière de jardin nature.
Nicolas Girard, botaniste, assisté de Vincent Mazière, nous a parlé de son jardin nature, de la reconnaissance de ces plantes qui s'invitent dans nos espaces et de leur intérêt pour le jardinier au fil des saisons. Il a été question des familles de plantes, de l'influence des milieux (ouvert, haie libre,espace boisé, zone humide ou terrain sec) sur la flore et la faune. Ainsi nous pourrons idendifier ou repérer bourse à pasteur, cressonnette,arabette des dames, alliaire, herbe aux chantres, chélidoine, mouron rouge, mouron blanc, crételle, fromentelle, maceron, chenopode blanc, chenopode rouge,mauve des bois, petite ou grande cigüe, oenanthe, berce, oxalis petite oseille...noms vernaculaires, noms savants. Jacques-Henri Fabre a été cité comme référence pour les botanistes amateurs.
Réhabilitons ces plantes dans nos jardins et changeons notre regard sur ces naturelles qui peuplent nos espaces, elles ont beaucoup à nous apprendre.
La venue du représentant des pépinières Hennebelle était attendue. Déprogrammée en 2020 à cause du contexte sanitaire, elle a eu lieu le 16 novembre 2021 dans la salle R2 de la mairie de Coutances.
Les plants en tontine hollandaise qui étaient installés au devant des 40 participant sont eu du succès. Certains avaient passé commande au préalable.
A l'un d'eux qui interpeller le conférencier au sujet du site internet de la pépinière, Jean-Loup Hennebelle a reconnu qu'il était succinct et a plutôt invité le public à aller visiter la pépinière à Boubers-sur-Canche (62), véritable "show room" de la collection et site de production d'arbres remarquables.
Il a projeté des photos prises in-situ et parlé des arbustes intéressants pour les petits jardins.
A noter que le n°5 du magazine papier de novembre-décembre de "Silence ça pousse" (toujours en vente actuellement) consacre justement un bel article aux Hennebelle à travers un reportage qui donne une bonne idée de la présentation faite lors de la conférence.
Conférence du 7 mars 2020
Les Pivoines
par Bénédicte de Foucaud
Château de Sourches
https://www.chateaudesourches.com/
On trouve les pivoines principalement dans l'hémisphère nord (Chine, Japon, Caucase). C'est une plante autogame (la fécondation se fait dans une même fleur).
On distingue 3 types de pivoines, les herbacées (qui disparaissent en hiver), les arbustives et les intersectionnelles (Itoh), un croisement d'herbacée et d'arbustive.
Elles demandent un sol meuble et bien drainé, peu d'engrais et un arrosage parcimonieux. L'emplacement idéal : le soleil du matin.
La multiplication par semis est très lente ; on obtient des fleurs au bout de 5 à 8 ans pour les herbacées et les Itoh, 7 à 15 ans pour les arbustives ! On peut les bouturer ou greffer les arbustives sur herbacées.
Il existe environ une trentaine de pivoines herbacées botaniques et une dizaine d'arbustives.
Après plusieurs tentatives infructueuses par plusieurs obtenteurs européens, un japonais, Toichi Itoh a réussi en 1948 le croisement de la variété « Kakoden » (P. lactiflora) avec « Alice Harding » (P. lutea hybride).
Conférence du 8 février 2020
Les Conifères bijoux®
par Pascale Gombault
Pépinière des Laurains
https://www.pepilaurains.com/
Les conifères sont des gymnospermes (plantes dont l'ovule est à nu et reçoit directement le pollen). Ils sont apparus avant les feuillus.
Ils semblent un peu passés de mode de nos jours dans les jardins.
La notion de conifères nains est arrivée dans les années 1970. Ce sont souvent des mutations génétiques. En fait, il est plus exact de parler de conifères à croissance lente, voire très lente.
Au jardin, on peut jouer sur leur forme, leur couleur, leur versatilité (changement de couleur avec le froid par exemple), leur écorce.
Ils sont bien adaptés aux jardins japonisants et très utiles pour habiller des terrasses.
Il ne faut pas hésiter à les nettoyer et à les tailler (taille de transparence).
Conférence du 4 janvier 2020
Le Japon des jardins
par Anne et Philippe Lemoine
Diaporama présentant les différents types de jardins japonais, les éléments de décor, les végétaux de printemps (camellias, cerisiers) et d'automne (érables), les jardins célèbres...
Conférence du 1er octobre 2019
Les Asters
par Joachim Debroise
Les vivaces de Grimesnil
Il y a environ 600 espèces d'asters.
Au Moyen-Âge, l'aster était une plante médicinale. En 1596, arrive en Europe une espèce américaine, l'aster tradescantii.
Il existe des asters de printemps comme aster alpinus ou aster tongolensis, des asters d'automne parmi lesquels aster cordifolius, aster laterifolius, aster ericoides, aster novae-angliae, aster belgii...
À noter que ces trois dernières espèces (d'origine américaine) sont maintenant classées dans le genre Symphyotrichum et non plus Aster.
Ils ne sont pas très exigeants quant au sol mais préfèrent un sol fertile et frais. On les multiplie par semis bien que l'on puisse bouturer ceux qui font du bois. On les taille au printemps.
De nombreuses espèces ou variétés sont touchées par l'oïdium.
Joachim présente enfin un certain nombre de variétés pour différents emplacements au jardin.
Conférence du 3 septembre 2019
Les bonsaïs
par Jérôme Hay
Le Jardin du Levant, 35370 Saint Germain du Pinel
https://www.lejardindulevant.fr/
Après un bref historique sur l'origine chinoise des bonsaïs, Jérôme Hay nous présente leur classification en fonction de leur taille et de leur style.
Il insiste sur l'aspect esthétique : usage du nombre d'or pour équilibrer les branches, le choix de la bonne "face" pour le présenter et l'équilibre entre le vide et la masse de l'arbre.
Il rappelle que si l'on peut miniaturiser l'arbre et éventuellement les feuilles, ce n'est pas possible pour les fleurs et les fruits.
Il parle ensuite de la manière de les entretenir : arrosage, fertilisation, rempotage – dans le bon substrat (par exemple de l'akadama) et au bon moment.
Il donne quelques conseils pour la taille, qui peut être de formation puis d'entretien.
Pour créer des bonsaïs, il suggère d'utiliser des espèces communes chez nous (orme, charme, aubépine...) et ne pas se contenter des espèces exotiques vendues dans les jardineries soi-disant comme plantes d'intérieur. Un bonsaï est un arbre qui vit à l'extérieur.
Conférence du 2 avril 2019
Le latin pour le jardin
par Hélène Lefillâtre
Dans sa présentation, Hélène évoque la notion de classification des végétaux. Elle nous explique comment sont créés les noms scientifiques à partir de
racines latines ou grecques décrivant les principales caractéristiques de la plante à nommer.
En cliquant sur les images ci-dessous, vous pouvez faire défiler les éléments de sa présentation :
Conférence du 2 mars 2019
La bonne terre de jardin
par Vincent Mazière
Dans sa présentation, Vincent nous invite à faire connaissance avec la vie du sol, ses milliards de bactéries, ses champignons, ses vers de terre et toute sa faune ainsi qu’avec le rôle qu’ils jouent dans la biodiversité. Il nous apprend à mieux connaître la partie invisible et méconnue du jardinier : le sol.
Le sol est vivant et c’est à cette condition qu’il nourrit nos végétaux.
Le jardinier trop souvent s’intéresse à la partie visible de son jardin : les plantes. Leur bonne santé dépend pourtant de la qualité du sol qui doit être pour cela entretenu,
nourri, amélioré et protégé.
À la fin de sa conférence, il propose quelques sites et ouvrages pour en savoir plus.
Bibliographie :
Conférences du 2 février 2019
Nouvelles maladies des arbres et des arbustes
par Michel Mauger
Michel introduit sa présentation en rappelant que de nouvelles maladies sont apparues récemment suite au réchauffement climatique, aux échanges internationaux de plus en plus fréquents et rapides permettant à des insectes ou des champignons d’arriver avec des végétaux venant de diverses régions du monde, principalement d’Asie.
Il décrit ensuite différents insectes et les plantes qu’ils attaquent : capricorne asiatique (photo ci-contre), pyrale du buis, sphinx du palmier, etc. (voir document joint). Si la lutte biologique permet de limiter la prolifération de certaines espèces, dans la majorité des cas, nous sommes très démunis.
Il donne également des informations sur certaines maladies cryptogamiques comme la chalarose du frêne ou le chancre du châtaignier.
Attirer les oiseaux dans son jardin
par André Leflamand
André rappelle qu’il y a une diminution des oiseaux due à la raréfaction des insectes pour cause d’utilisation intensive de produits phytosanitaires.
Il est donc important de créer dans son jardin, quelle qu’en soit la taille, les conditions pour accueillir les oiseaux. Les principales conditions sont la tranquillité, la nourriture et une végétation appropriée.
Il précise, pour les principales espèces présentes dans nos jardins, leurs besoins.
Conférence du 6 novembre 2018
La multiplication des rosiers
par Norbert Legros
Norbert, adhérent de FJC, cultive quelques centaines de rosiers depuis environ 20 ans. Il a commencé par nous parler de l'évolution du nombre de rosiers cultivés pendant le 19e siècle et du rôle important joué par les obtenteurs français pendant cette période.
La deuxième partie a été consacrée aux différents moyens de multiplier les rosiers : marcottage, greffe, pour terminer par quelques notions d'hybridation et de semis.
Conférence du 2 octobre 2018
Les cornus à travers le monde
par Fanny Drouard
E.S.A.T. "la Simonière"
La grande
majorité des cornus se trouve dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. Les principales espèces par zone géographique sont :
Europe : cornus alba, cornus mas, cornus sanguinea
Amérique du nord : cornus alternifolia, cornus canadensis, cornus nuttalii, cornus florida et sa sous-espèce c. florida urbiniana (Mexique), cornus stolonifera
Asie : cornus angustata, cornus capitata, cornus controversa, cornus hongkongensis, cornus kousa, cornus officinalis (espèce asiatique très voisine du cornus mas européen).
Variétés horticoles hybrides : cornus x 'Eddie's White Wonder', cornus x 'Norman Hadden', cornus x Rutgersensis (Venus, Rosy tea cup…)
Conférence du 5 juin 2018
Reptiles et batraciens de Normandie
par Mikaël BARRIOZ
chargé de mission au C.P.I.E.
coordinateur de l'Observatoire batracho-herpétologique normand (OBHN)
En introduction, Mickaël Barrioz rappelle que si, historiquement, reptiles et amphibiens sont associés dans l’herpétologie, ils sont très éloignés phylogénétiquement. Les tortues, lézards, serpents ou crocodiles appartiennent à la classe des sauropsides avec… les oiseaux, derniers descendants des dinosaures.
Les amphibiens possèdent trois systèmes respiratoires : des branchies lorsqu’ils sont à l’état de larves, des poumons lorsqu’ils sont adultes et une respiration cutanée qui les rend très sensibles à la pollution. Ce sont des excellents bio-indicateurs.
Ils sont en déclins un peu partout dans le monde en raison de la pollution, du changement climatique et de la destruction de leurs milieux naturels. La Normandie est plutôt bien préservé et abrite plus de la moitié des espèces françaises à cause de son climat doux et humide, favorable pour ces animaux à « sang froid ». Elle se trouve d’autre part en limite de répartition des espèces du nord et du sud de la France.
Mickaël présente ensuite les principales espèces d’amphibiens que l’on peut trouver en Normandie, en particulier dans nos jardins. À propos de la salamandre, il rappelle les croyances qui lui sont associées, parfois encore vivaces dans la Manche.
Il présente enfin les reptiles en insistant sur les différences entre couleuvre et vipère, et ce qu'il faut faire et ne pas faire en présence de cette dernière.
Conférence du 15 mai 2018
Les arbres au fil du temps
par Cécile GUILLOPÉ
paysagiste au C.A.U.E. de la Manche
Une conférence-promenade à travers la ville de Périers pour découvrir quelques arbres remarquables, témoins de l'histoire de la cité.
Pour en savoir plus :
http://www.caue50.fr/promenades/arbres/periers/Carnetdebord_Periers.pdf
Conférence du 3 mars 2018
Les productions fruitières
par D. BASBOIS
Ancien enseignant au lycée agricole de Coutances et spécialiste de la taille en tous genres, Monsieur Basbois nous a fait une brillante démonstration de taille des arbres fruitiers à pépins.
Yvette et Rémi Lechevallier ont aimablement prêté leur verger pour la circonstance. Gageons qu'ils auront de beaux fruits à l'automne !
En bonus, les participants ont pu assister à une démonstration de greffe en fente.
Si vous souhaitez quelques informations sur ce qu'est un œil à bois, un dard, une lambourde, un bouquet de mai et plein d'autres choses, vous pouvez télécharger le petit document suivant.
Bonne lecture et bonne taille.
Conférence du 3 février 2018
Jardin et biodiversité
par Vincent MAZIÈRE
Adhérent à Fleurs et Jardins du Coutançais et membre de l'ADAME des marais, Vincent Mazière nous a d'abord expliqué combien il est important pour la biodiversité de conserver les variétés locales et anciennes en récoltant les graines de son jardin.
Il décrit la façon de les récolter, de les sécher et de les conditionner.
Dans une deuxième partie, il aborde les différentes techniques pour un jardinage sans pesticides. Il est parfaitement possible de se passer de ces produits toxiques pour l'homme et la nature avec
des préparations naturelles que tout jardinier peut faire lui-même. Dans le document ci-dessous (à télécharger), il décrit les recettes, les préconisations et les modes d'emploi
détaillés.
Conférence du 3 octobre 2017
Les Bambous
par Florence et Marc BOUILLON
Le jardin d’Émeraude à Saint-Rémy les Chevreuse (Yvelines)
Les bambous sont originaires : d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, d’Asie, du Japon, de Madagascar, de la réunion et d’Afrique du Sud pour une seule
espèce.
Nomenclature : les bambous sont des Poaceae – Une graminée ligneuse.
La tige se dénomme : le chaume
La gaine enveloppe le chaume à la sortie du sol. La jeune pousse s’appelle : un turion et se développe en 2 mois.
Les turions des phyllostachys sont creux.
Les phyllostachys atrovaginata et heteroclada poussent en sol humide .
Les phyllostachys pubescens et viridis poussent rapidement.
Un bambou qui a fleuri, fleurit dans le monde entier sur une durée de 10 ans, les graines forment des semis puis de nouvelles pousses apparaissent.
Fargesia nitida a fleurit entre 2000 et 2008, et auparavant en 1910.
LES DIFFÉRENTES SORTES DE RHIZOMES
Les rhizomes sont soit traçants soit cespiteux ou pachymorphes
ASPECTS ORNEMENTAUX
4 catégories :
TECHNIQUES AGRICOLES
MULTIPLICATION
ENNEMIS DES BAMBOUS
BAMBOUS TROPICAUX
Bambusa lako (bambou noir du Timor, rusticité : 0° C et Natus borbonicus bambou des zones humides de moyenne altitude indigène à l’ile de la Réunion.
ASSOCIATION AVEC DES ÉLÉMENTS ARCHITECTURAUX ET DES MATÉRIAUX
Les bambous s’associent bien avec le bois , la pierre ou le gravier, un bassin ou une gloriette. Ils peuvent constituer une haie basse pour délimiter un chemin ou
haute pour former un écran.
Les plus gros peuvent être fendus pour être utilisés en menuiserie.
Pour conclure Monsieur Bouillon nous indique quelques bambouseraies à visiter outre la sienne :
Enfin l’assistance le remercie chaleureusement.
Conférence du 5 septembre 2017
Les Bégonias
par Bastien Lestrade,
pépiniériste et responsable du jardin du Château de Bellenau
Historique
Le nom bégonia a été donné en l’honneur de Michel Bégon, administrateur de Louis XIV, aux Antilles. Le genre, alors inconnu avait été décrit par Charles Plumier en 1688. La famille des Bégoniacées est officiellement reconnue par Linné en 1753.
Les premières introductions en Europe se font dès la fin du XVIIIème siècle mais c’est l’invention de la mini-serre portable en 1835 qui va faciliter l’introduction du bégonia. Cette plante, facilement adaptable suscite un grand intérêt horticole. Par exemple, introduction du bégonia obliqua (bégonia type), du begonia veitchii en 1867, cucullata en 1821, albo-picta (b. bambou) en 1885.
Aujourd’hui, des associations, AFABEGO (France), ABS (USA), des jardins botaniques (Glasgow, Montréal, Sydney, Hiroshima) le Conservatoire du Bégonia à Rochefort et quelques collectionneurs privés, cultivent ces plantes.
Cependant c’est un genre oublié, devenu impopulaire.
Habitat
Le bégonia, originaire d’Afrique, pousse dans les zones tropicales et subtropicales de tous les continents, excepté l’Australie.
Il existe de nombreuses espèces, vivant par petits groupes. Les graines, très fines sont dispersées par le vent. Les bégonias poussent aussi bien dans les sous-bois que sur le bord des torrents, le flanc des falaises ou les rocailles d’altitude.
Botanique
Deux genres seulement dans la famille des Bégoniacées
Ce sont des plantes principalement vivaces, avec toutes sortes de formes et de tailles : bégonias arbustifs, grimpants, bambousiformes, tubéreux ou rhizomateux.
Les feuilles sont asymétriques et alternes avec présence de stipules.
Les fleurs, mâles et femelles, séparées sur la même plante, sont rouges, orange, roses ou blanches, quelquefois odorantes. Elles donnent des capsules de graines ou des fruits.
Mode de reproduction par semis naturel ou bouturage.
Cultiver les bégonias
Espèces et variétés cultivées
Les bégonias grimpants : B. convolvulacea, B. fagifolia, B. glabra. Culture facile
Les bambousiformes : ils ont de longues floraisons, supportent bien le soleil direct et les conditions sèches mais nécessitent des apports d’engrais. Peuvent réussir en pleine terre, en situation bien abritée.
B. maculata ; B.lucernae ; B. comte de Miribel (tamaya) ; B. angularis ; B. argenteo-guttata.
Les bégonias tubéreux
B. botiviensis (culture facile en suspension)
B. tuberhybrida
B. bogueri (terrarium)
B. dregei (semi-tubéreux érigé ; plante à caudex ; facile en intérieur.)
Les bégonias rhizomateux : bons couvre-sols à l’ombre et feuillages très décoratifs
B. masionana ; B. soli-mutata (rampant) ; B. Sizemoreae ; B. rex (a donné de nombreux hybrides) ; B. azae ; B. acida ; B. erytrophylla (nénufar) ; B. imperialis ; B. gehrtii ; B. darthvaderiona (noir à liseré ; référence à Dark Vador, Darth Vader en VO)
Les bégonias rustiques
A maintenir au sec en hiver avec protection et bonne aération.
Bégonia ssp - evansiana (-
15°)
- chinensis
- sutherlandii
- benitochiba (- 7°)
- silver splendor
- pedatifida (- 15° monte à environ 1 m)
- little brother M
- heracleifolia (-9°)
-
taliensis(-10°)
- xanthina (- 8°)
- emeriensis (- 10°)
Conclusion
La découverte de nouveaux bégonias rustiques et « l’éducation » à leur culture doivent pouvoir donner un regain d’attrait pour ces plantes un peu oubliées.
Visite de la tourbière de Mathon
23 mai 2017
sous la conduite de Séverine Stauth, conservatrice du site
Site au patrimoine écologique remarquable, il abrite sur une superficie relativement modeste de 16 ha une grande diversité de milieux naturels ; il est protégé depuis 1973 par le statut de Réserve naturelle nationale.
La biodiversité y est exceptionnelle, notamment pour ce qui concerne la flore : 400 espèces de plantes – dont plusieurs protégées au niveau national ou régional –, plus de 300 espèces de champignons…
La visite nous a permis de traverser les principaux milieux naturels où Séverine nous a fait découvrir quelques plantes parmi les plus caractéristiques.
Landes à bruyères sèches
Erica cinerea (bruyère cendrée), Calluna vulgaris (callune), Polygala serpyllifolia (polygale à feuilles de serpolet), Ulex europaeus (ajonc d’Europe), Ulex minor (ajonc nain)
Landes humides
Erica tetralix (bruyère à 4 angles), Cladonia sp. (cladonie)
Tourbière acide
Drosera intermedia (rossolis à feuilles intermédiaires), Drosera rotundifolia (rossolis à feuilles rondes), Eriophorum angustifolium (linaigrette à feuilles étroites), Pinguicula lusitanica (grassette du Portugal), Myrica gale (piment royal)
Bas-marais alcalin
Menyanthes trifoliata (trèfle d’eau), Utricularia minor (petite utriculaire), Potentilla erecta (potentille tormentille), Schoenus nigricans (choin noirâtre), Comarum palustre (comaret), Hydrocotyle vulgare (hydrocotyle commun)
Aulnaie-saulaie humide, chênaie
Blechnum spicant (fougère pectinée)
Prairie humide à orchidées
Anacamptis laxiflora (orchis à fleurs lâches), Dactylorhiza praetermissa (orchis négligée), Silene flos-cuculi (lychnis fleur de coucou)
Plantes sauvages comestibles et médicinales de la Manche
Par Maïwenn Le Rest botaniste chargée de mission à Natura 2000 pour la gestion du havre de St Germain-sur-Ay et la lande de Lessay.
Maïwenn a choisi de présenter une vingtaine d’espèces de cinq milieux.
Sous formes de tableaux, ces plantes sont décrites ainsi que les parties utilisées (racines, feuilles, fleurs, graines).
1 LES DUNES
2 LES PRÉS SALÉS
3 LE BOCAGE
4 LE MARAIS
5 LA PRAIRIE
6 AUTRES PLANTES COMESTIBLES
7 PLANTES TOXIQUES
8 CONSEILS POUR LA RÉCOLTE
9 CONSEILS POUR LA CONSERVATION
10 QUELQUES UTILISATIONS CULINAIRES
En conclusion, Maïwenn présente des livres, ainsi que des échantillons de plantes.
Conférence du 4 avril 2017
Les champignons des villes, parcs et jardins
par Denis Lucas, animateur des Amis mycologues de la Manche
présenté par Pierre Grandin, mycologue amateur
Le département de la Manche est riche en champignons ; les biotopes très variés, son climat tempéré, les milieux divers (acides, calcaires) favorisent les champignons thermophiles.
Dans les jardins, les modes de culture, (le paillage, la fumure …) ainsi que les plantes exotiques, entraînent l’émergence de champignons assez rares. L’identification est une difficulté.
Les milieux, les essences sont des indicateurs sur les espèces possibles.
L’aspect, la couleur et la forme des spores, la réaction au grattement, l’odeur, le goût sont des critères d’identification qui ne suffisent pas toujours.
Aujourd’hui le mycologue peut avoir recours à la biologie moléculaire.
le rosé ou champignon de Paris sauvage est un agaric.
seul le coprin chevelu est comestible, mais d’évolution très rapide : 24 h
90% des champignons vivent en symbiose avec des plantes (arbres, herbes…) et aident celles-ci à se nourrir, surtout en terrain pauvre. Les terrains pauvres (pelouses naturelles) sont très riches en champignons.
Sans champignons il n’y a pas de vie possible. Ils décomposent les éléments minéraux, organiques, chimiques en produits assimilables par les plantes, en échange ils reçoivent des sucres.
Ils s’associent à des algues pour former des lichens.
Mr Lucas, enthousiaste, passionné nous a entrainés dans ses découvertes.
Il nous avait apporté quelques champignons : morille, mousseron, polypore, hypholome, oreille de Judas, ainsi que quelques livres :
Conférence du 4 mars 2017 par Julien Gaillard
paysagiste pépiniériste
gérant de l’entreprise "Les jardins d’ailleurs" à La Ville Gilles à 35350 Saint Méloir des Ondes
Pittosporum et myrtacées
Julien Gaillard est un passionné de plantes australes. Au cours de cette conférence, il présente les pittosporum et les myrtacées poussant en climat tempéré.
Pittosporum
On les trouve en Asie, Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie. Au cours de la conférence, il ne sera pas question des variétés d’Australie et de Nouvelle-Calédonie qui ne peuvent pas survivre sous nos climats.
Parmi les pittosporum asiatiques les plus connus, on peut citer :
Dans le groupe des pittosporum néo-zélandais, on trouve :
Myrtacées
Dans cette famille, il sera d’abord question des leptospermum scoparium, ou arbre à thé :
Dans le genre des callistemon, ou rince-bouteilles, on trouvera :
Autre myrtacée, le kunzea, arbuste venant d’Australie, de rusticité moyenne.
On trouve le kunzea ambigua, et le kunzea baxteri.
La conférence se termine avec les myrtes du Chili :
Conférence du 4 février 2017 par Joël LEMAITRE
producteur, avec son épouse Patricia, de Camellias et autres élégantes à Carquefou (44470)
Après avoir salué tous les membres de l’assistance, il précise d’entrée qu’en botanique, le mot « Camellia » s’écrit avec un C majuscule et avec deux L, bien qu’Alexandre DUMAS dans son roman « la dame aux camélias » l’ait écrit avec un seul L.
Il indique ensuite, que tous les végétaux mis en vente sont produits chez lui et cultivés dans un mélange naturel de terre de jardin.
Il nomme diverses variétés :
Mais les Camellias peuvent aussi être désignés :
Les Camellias fleurissent pendant 2 mois environ, mais avec diverses variétés, on peut obtenir une floraison pendant 8 à 9 mois.
Il évoque ensuite le mode de production, soit :
puis la plantation : dans un sol léger, humifère et bien drainé, composé de 2/3 de terre de bruyère et d’1/3 de terre de jardin acide. Ne pas tasser la terre puis pailler.
Exposition : mi-ombre ou soleil si le sol reste frais, bien que les Camellias sasanqua préfèrent une exposition ensoleillée pour bien fleurir.
Entretien : taille après la floraison pour équilibrer la plante, sachant que les boutons se forment dès le mois de juillet puis en août et
septembre.
Les Camellias demandent un sol riche, en conséquence leur apporter au début du printemps un engrais organo-minéral (NPK 7-5-13) sur une terre fraiche à raison de 4 g par litre (ex : pot de 5 l = 4 g x 5 = 20 g d’engrais) puis arroser.
Traitements : contre la fumagine, contre les cochenilles et les pucerons. Pulvériser une huile de paraffine ou de vaseline.
En conclusion : pour obtenir une belle plante, planter votre Camellia à mi-ombre sauf pour le sasanqua, dans un sol acide (pH entre 6 et 7) et lui donner à manger et à boire, la motte ne devant jamais dessécher.
conférence de Cédric Pollet (11 octobre 2016)
visite de l'exploitation de Gonzague et Cécile Brionne, maraîchers (6 septembre 2106)
visite du jardin de Jérôme Goutier à La Bizerie (3 mai 2016)
Conférence du 5 mars 2016
L’association des végétaux
C'est ce que nous propose Didier Willery, directeur technique du « Jardin de la Princesse Sturdza : Le Vasterival » à Sainte Marguerite-sur-mer en Seine Maritime et qui cultive son propre jardin dans le Pas de Calais.
C’est un passionné de plantes et de jardins, mais également de toutes les manières de partager ce que son jardin lui apprend tous les jours. Pour cela il multiplie les expériences sur le terrain :
Il transmet ce qu’il apprend au travers d’articles de magazines, de livres, chroniques radio, TV, vidéo, de conférences, etc. Il ne peut concevoir d’écrire sur des plantes qu’il n’a pas essayées lui-même. La pratique met souvent en évidence des lacunes ou des contradictions dans les écrits établis et répétés depuis trop longtemps. Elle lui permet également de trouver comment adapter les jardins au mode de vie d’aujourd’hui.
les conférenciers et leur public attentif... (année 2013)